Rentré du service militaire, j’avais hâte de me marier et BM tout autant que moi.

Seulement impossible de trouver une maison ou un appartement à louer, il y avait une pénurie de logement.

La seule solution était d’avoir un logement de fonction fourni par l’employeur et il y en avait une bonne centaine autour de l’usine ou je travaillais.

Alors j’ai mis la pression sur mon employeur, soit il me fournissait un logement, soit je quittais l’entreprise pour aller travailler ailleurs.

Après maintes tergiversations j’ai obtenu d’être logé dans la maison du directeur d’une usine désaffectée à  près de 10 km de mon lieu de travail en attendant qu’une maison se libère près de l’usine.

Aussi,  j’ai acheté un solex pour faire le trajet.

Nous avons occupé le RDC de cette maison qui ne payait pas de mine, mais l’intérieur était bien 5 grandes pièces dont certaines lambrissées.

 Pour des jeunes mariés c’était plus que bien.

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Nous nous sommes mariés en avril 1958 par un jour de pluie, mariage pluvieux, mariage heureux dit le dicton, c’est sans doute vrai,

A cette occasion les deux familles sont réunies, nous étions une cinquantaine. Après les festivités Pierre et Paulette nous ont reconduit à Amfreville-la-Mi-Voie, où nous avons vécu pendant 2 ans.

Quelques semaines après notre mariage, dès que nous avons su que BM attendait un bébé, nous avons décidé qu’elle consacrerait son temps à élever nos enfants.

Martine et Éric sont nés pendant cette période à la clinique des alliés à Petit Quevilly, Martine en 1959, Éric en 1960

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Au moment de la naissance d’Éric, une maison s’est libérée à Petit Quevilly, nous y avons vécu de 1960 à 1965.

C’était une maison en cité avec

Cuisine, salle à manger et SDB au RDC,

 2 chambres à l’étage

et un petit jardin. 

Elle était  située à 200 mètres de mon bureau.

Nos vacances d’été se passaient à Blonville en Normandie avec Pierre et Paulette puis à Trégastel en Bretagne c’est là que nous avons fait la connaissance de Jacqueline et Jean Ghesquière avec qui, quelques temps après nous allions sur une plage Belge à Coxyde.

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L’entreprise NOBEL BOZEL où  je travaillais devant fermer et comme nous habitions un logement de fonction il nous fallait envisager de déménager.

A Sotteville-les Rouen il y avait en construction une tour d’immeuble de 19 étages.

Nous nous y sommes installés au 7°étage dans un appartement confortable avec 3 chambres

Elle était située à quelques centaines de mètres de la maison de Papy et Mamie les parents de BM.

Mais aussi de Pierre et Paulette REGENT qui habitaient dans l’immeuble voisin Garibaldi

Suite à mon changement d’emploi je n’ai eu que quelques jours de vacances que nous avons passées à Molliens,,

C’était la période de la moisson et nous y participions au grand plaisir des enfants , pour eux c’était une découverte

BM était contente de retrouver son village natal, Nelly et François nous ont gentiment accueillis dans la maison près de chez eux qui était disponible, c’est Maryse et André qui y habitent maintenant,

Les années suivantes nous allions dans les Landes à Soustons, dans un hôtel tout simple et familial.

On y retrouvait chaque année les même personnes et c’était très sympathique

BM, Martine et Éric passaient le reste des vacances dans une location à une vingtaine de km de Rouen avec Liliane Zoutard et ses enfants, Norbert  et moi, nous les rejoignions le soir et les week-end

c’est ainsi que nous sommes allés

à St Martin de Boscherville,  chez Mademoiselle DIEU

à  La rue St Pierre Chez Madame CANFIN

et à Gouy chez Madame LAURENT

Quand j’ai été engagé par Astra Calvé, nous avons dû quitter Rouen pour la région parisienne. Mon lieu de travail étant à Asnières, il nous fallait trouver un point de chute.

Franconville, située près de Enghien était en plein développement avec plusieurs immeubles en construction. Nous y avons acheté un appartement neuf avec 4 chambres situé au 4° et dernier étage dans une résidence de bon standing située à environ 10 km de mon lieu de travail. Pour les enfants nous avons trouvé de bonnes écoles privées

Quelques mois après comme nous nous intéressions au suivi de l’école de Martine qui était à Franconville, on m’a proposé d’entrer à l’association de parents d’élèves, puis on m’a sollicité pour être président de l’A.P.E.L.

Au moment des élections municipales le maire sortant m’a demandé de me mettre sur sa liste, c’était difficile de refuser car la municipalité subventionnait largement l’école. J’ai été celui des candidats qui a obtenu le plus de voix aux élections. A la suite de cela on m’a aussi proposé d’entrer en politique, mais là j’ai refusé car j’étais conscient des contraintes que cela faisait peser sur la vie de famille.

Néanmoins dans le cadre de mes fonctions de conseiller municipal, je me suis trouvé impliqué dans la commission de l’urbanisme de cette ville de 40 000 habitants en pleine expansion, mais aussi dans la commission de jumelage,

 c’est ainsi que nous sommes allés plusieurs fois en Angleterre dans la banlieue de Londres et que Martine a trouvé une correspondante chez qui elle a séjourné.

l’inconvénient était que je n’avais plus de temps à consacrer à ma famille, départ le matin à 7h, une heure et demie de trajet en voiture pour me rendre à mon travail, idem le soir pour le retour vers 19h 30, après le repas presque chaque jour une réunion dans le cadre des activités municipales.

 Il était aussi difficile de se faire de bons amis dans la banlieue parisienne, et nous avons été déçus de l’attitude des personnes rencontrées.

Lorsque nous allions en province pour le weekend, c’était la galère pour rentrer à cause des embouteillages.

Tout cela cumulé a fait que nous étions prêts à partir ailleurs.

Puis une opportunité s’est présentée, voir la suite

TOURCOING

1973 à 1982

Je suis arrivé à Tourcoing au printemps 1973, au départ j’ai loué une chambre chez un particulier puis j’ai vite trouvé à louer une maison à 500m de mon lieu de travail. Quel changement avec la région parisienne, chaque week-end je rentrais à Franconville par le train. Jusqu’à l’été j’ai fait quelques aménagements dans la maison.

Avant la rentrée des classes BM et les enfants sont venus me rejoindre et l’on peut dire que les enfants ont passé toute leur adolescence dans cette maison puisque nous y sommes restés 9 ans.

Nous venions passer quelques vacances à Molliens dans une caravane dans le terrain appartenant à Eloi à l’époque, maintenant le jardin de Maryse. En 1976 nous avons acheté la maison de Molliens dont la superficie était le tiers de ce qu’elle est actuellement (Seulement le bureau).

Il nous a fallu aménager la maison pour y passer les WE,  je détaillerai cela plus loin

Les vacances d’été se passaient à Molliens, pour les vacances de printemps nous allions à Chamalières avec les Régent. Les enfants ados à cette époque se retrouvaient tous dans un chalet à leur disposition, ils y vivaient en toute autonomie, ils géraient même  leur budget nourriture, c’était Pascal le trésorier. Mireille venait aussi avec nous.

Les parents avaient chacun leur chalet

Au début des années 80 il y a eu le mariage de nos enfants et nous avons agrandi la maison en y construisant une grande cuisine, une suite parentale au RDC, 2 chambres et une SDB à l’étage. Cela nous permettait de recevoir sans problème nos deux couples de jeunes mariés.

Roubaix

1983 à 1990

Les enfants mariés nous avons quitté Tourcoing pour un appartement donnant sur le parc Barbieux à Roubaix

J’ai donc passé une partie de mes vacances et beaucoup de WE à aménager la maison de Molliens, de plus comme directeur des achats je voyageais beaucoup, 40 à 50.000 km par an en voiture, aussi en 1985 j’ai payé tout cela en ayant une hernie discale pour laquelle j’ai été opéré.

BM m’accompagnait souvent dans mes déplacements professionnels, particulièrement en Espagne et en Italie.

Nous allions aussi en vacances en Tunisie.

Sousse, Hammamet, Djerba

Et aux Antilles

Le Bakoua en Martinique,

L’habitation de Lonvilliers à Saint Martin

Jeanne  LACAILLE

Née à Molliens au bois en 1917

Nous a quitté en 2017 à l’âge de 99 ans

Elle fit ses études à l’école Ste famille à Amiens, puis toute sa carrière comme institutrice dans l’enseignement privé dont la plus grande partie au Havre.

Après le décès de son mari elle entra dans une résidence pour personnes âgées où elle résida pendant plus de 20 ans

André    LACAILLE

Né à Bonneuil les eaux dans l’Oise en 1920

Nous a quitté en 1995 à l’âge de 75 ans

Il fit la guerre de 1940 et fut prisonnier en Allemagne pendant plusieurs années, puis il entra dans la police comme gardien de la paix et pendant une période il fut motard.